Boris Godunov

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Un autocrate en Russie, utilisant tous les moyens à sa disposition. Politique, manipulation – et peur, solitude. Boris Godunov est l'un des classiques les plus puissants de l'histoire de l'opéra et est particulièrement impressionnant à Olavinlinna. Il se distingue par le son profond des voix masculines graves, et ses grandes scènes chorales sont magistrales.

 

La soif de pouvoir ne vieillit jamais.

 

L'interprétation du metteur en scène allemand Nicola Raab révèle le paysage de l'âme du tsar avec une précision saisissante. Dans sa cage dorée, le tsar Boris gouverne l'empire et contrôle le récit faussement qu'il nourrit à son peuple. L'histoire est basée sur des événements réels de l'histoire russe et semble en même temps d'actualité.

 

Avec La Flûte enchantée, c'est Boris Godunov qui a mis le Savonlinna Opera Festival sur la carte mondiale dans les années 1970. En suivant les traces des grands basses Martti Talvela et Matti Salminen, une nouvelle génération et une nouvelle voix se mettent maintenant en avant. « Tout le monde veut Mika Kares maintenant », a écrit Helsingin Sanomatsur son succès international. La voix profonde du basse souligne le pouvoir du souverain et l'impact profond des choix qu'il fait. D'autres rôles sont interprétés par certains des meilleurs chanteurs finlandais, dont Tuomas Katajala et Timo Riihonen.

 

Argument

Prologue

Premier tableau. La cour du couvent de Novodevitchi, près de Moscou, en 1598.

Le tsar Fiodor Ier étant mort sans héritier, le boyard Boris Godounov est pressenti pour lui succéder quoiqu’il semble vouloir refuser la couronne. Sur l’ordre d’un officier de police, Nikititch, et d’un haut dignitaire de la Douma, Chtchelkalov, la foule le supplie d’accepter. Alors qu’un édit annonce que l’on doit se trouver le lendemain matin sur place du Kremlin, le peuple répond en grommelant.

Deuxième tableau. La grande place de la cathédrale, à l’intérieur du Kremlin.

Le peuple acclame Boris Godounov, qui a finalement accepté la couronne. Mais le nouveau tsar semble soucieux, oppressé par de lugubres pressentiments. Malgré son tourment, il se dirige fièrement vers son couronnement dans la cathédrale d’Arkhangelsk.

 

Acte I

Premier tableau. Une cellule du monastère de Tchoudov, cinq ou six ans plus tard.

Le vieux moine Pimène travaille au dernier chapitre de la chronique des événements dont il a été le témoin au cours de sa longue existence. Près de lui, un jeune novice, Grigori, s’éveille, agité par un rêve effrayant : à Moscou, il se trouvait au sommet d’une haute tour de laquelle il tombait, irrité par les rires de la foule. Pimène le rassure et engage le jeune moine qui se plaint de sa vie recluse à ne point regretter les illusions de la vie mondaine. Il lui évoque la mort mystérieuse du tsarévitch Dimitri, fils d’Ivan le Terrible, héritier légitime du trône, que Boris Godounov aurait fait assassiner pour s’emparer du pouvoir. Grigori retient le fait que Dimitri aurait aujourd’hui à peu près son âge, vingt ans, et invoque la justice divine contre le tsar criminel.

Deuxième tableau. Une auberge à la frontière lituanienne.

Deux moines mendiants, Varlaam et Misaïl, entrent bruyamment dans une auberge, accompagnés de Grigori, qui s’est enfui du monastère. Poursuivi par la police, il cherche à passer la frontière. Pendant que les deux moines s’enivrent, la patronne de l’auberge dévoile à Grigori un passage secret menant en Lituanie. Une patrouille survient, à la recherche du moine fugitif. Les deux gardes-frontières montrent en vain aux deux vagabonds le mandat d’arrêt sur lequel figure la description du fuyard, qu’ils sont incapables de lire. Grigori tente alors de détourner les soupçons sur Varlaam mais, finalement démasqué , doit une nouvelle fois s’enfuir.

 

Acte II

Les appartements du tsar au Kremlin

Les enfants de Boris, Fiodor et Xenia, sont avec leur nourrice. Le tsarévitch consulte la carte de l’immense empire sur lequel il devra régner un jour. Sa sœur pleure la mort de son fiancé. Boris, en bon père, réconforte sa fille et conseille à son fils d’étudier avec sérieux. Il entame une méditation douloureuse sur le poids du pouvoir et les erreurs commises sous son règne. Entre alors le boyard Chouiski, un conseiller retors et ambitieux, qui annonce au tsar qu’un imposteur, se faisant passer pour le tsarévitch Dimitri, cherche à soulever le peuple contre Boris. Le tsar, terrorisé, ordonne à son fils de s’éloigner et donne l’ordre de fermer les frontières menant vers l’ouest. Il demande aussi à Chouiski de lui confirmer que le tsarévitch Dimitri est bien mort. Chouiski évoque alors avec une telle précision les détails du décès de l’enfant que Boris ne résiste pas au macabre récit. Il croit voir le fantôme de l’enfant assassiné qui le poursuit et s’effondre, implorant le pardon de Dieu.

 

Acte III

Premier tableau. Les appartements de Marina Mnizek au château de Sandomir, en Pologne.

L’ambitieuse Marina, fille d’un voïvode, espère séduire le soi-disant Dimitri, réfugié en Pologne, afin d’être couronnée tsarine à ses côtés. Son conseiller spirituel, le jésuite Rangoni, l’exhorte à manœuvrer afin de faire rentrer la Russie orthodoxe au sein de l’église catholique.

Deuxième tableau. Le jardin du château du voïvode Mnichek, près d’une fontaine.

Rangoni veut arranger un rendez-vous avec Marina pour Grigori. Celui-ci lui avoue, sans le vouloir, être amoureux de Marina. Ayant renvoyé ses invités et admirateurs venus à une fête, la jeune femme accueille froidement les déclarations enflammées du faux Dimitri et ne cache pas que seul le pouvoir l’intéresse et qu’elle ne consentira à son amour que s’il monte sur le trône du tsar à Moscou. Lorsque, poussé à bout par les railleries de Marina, le faux Dimitri affirme n’avoir aucun besoin d’elle pour conquérir le trône moscovite, elle se radoucit subitement et lui jure amour et fidélité. Dimitri est vite réduit à sa merci, sous le regard de Rangoni qui a assisté de loin à toute la scène.

 

Acte IV

Premier tableau. À Moscou, devant la cathédrale du Bienheureux Basile.

Le peuple affamé commente les nouvelles annonçant les victoires remportées par les troupes de l’imposteur. Une bande de gamins fait irruption, taquinant un pauvre innocent. Ils lui dérobent son dernier kopeck. Boris paraît sur le parvis et demande de prier pour lui, mais l’Innocent lui demande de tuer les enfants comme il a autrefois tué le tsarévitch. Boris retient les gardes qui se précipitaient sur l’Innocent, tandis que celui-ci refuse de prier pour le tsar meurtrier.

Deuxième tableau. Une salle dans le palais au Kremlin.

L’assemblée des boyards est réunie en séance extraordinaire pour condamner l’usurpateur. Chouiski fait allusion à l’état mental troublé de Boris. À ce moment, entre le tsar, halluciné, comme poursuivi par un fantôme. Chouiski introduit alors le moine Pimène, qui raconte qu’un miracle s’est produit : un berger aveugle a recouvré la vue près la tombe du tsarévitch. Cette révélation ébranle encore davantage l’esprit du tsar, qui s’effondre. Il fait chercher son fils Fiodor, le désigne comme son successeur, puis s’effondre, mourant, en implorant la grâce divine.

Programme et distribution

Chef d'orchestre : Dima Slobodeniouk

Metteur en scène : Nicola Raab

Scénographe : George Souglides

Costumière : Julia Müer

Éclairagiste : Linus Fellbom

Maître de chœur : Jan Schweiger

Chœur du Festival Opéra de Savonlinna
Orchestre du Festival Opéra de Savonlinna

 

Mika Kares : Boris

Timo Riihonen : Pimen

Olga Heikkilä : Ksenia

Arttu Kataja : Tschelkalov

Tuomas Katajala : Grigori

Matti Turunen : Varlaam

 

Langue : Russe

Surtitres : Finnois et Anglais

Durée : environ 2 heures 45 minutes, avec un entracte

 

VIP/„Aitiolippu“ est un service tout compris qui offre les éléments suivants :

-Un accès privé au Château d'Olavinlinna

-Des sièges dans la loge du Festival Opéra, offrant une bonne vue sur la scène et un accès rapide pendant l'entracte

-Un espace privé pour les invités VIP/Aitiolippu avant le spectacle et pendant l'entracte dans le Hall Central

-Des toilettes réservées aux invités Aitiolippu

-Des spécialités savoniennes, également connues sous le nom de “sapakset” pendant l'entracte

-Salutations de la direction du Festival Opéra pendant l'entracte

-Un paquet de bienvenue incluant le programme de la représentation et un souvenir du Festival Opéra

Olavinlinna

Les performances Savonlinna Opera Festival ont lieu à deux endroits. Lieu principal est Olavinlinna. 

 

Olavinlinna (en suédois : Olofsborg, en français : la forteresse d’Olaf), à Savonlinna, à la jonction du lac Haukivesi et du lac Pihlajavesi, est un château fort médiéval et l'un des principaux monuments historiques deFinlande. C'est le château médiéval encore debout le plus septentrional de la planète, et le premier de ce type, avec défenses d'artillerie, construit par les Suédois.

Le château est construit sur ​​une île dans le détroit Kyrönsalmi qui relie les lacs Haukivesi et Pihlajavesi. 

 

Transport de Olavinlinna 

Transport des spectacles d'opéra et de concerts est prévue (pour une charge) à partir des principaux hôtels Savonlinna au château et à l'arrière. 
 
Route / calendrier 
 
18.00 Malakias été Hôtel (Hernemäki) 
18.10 Tott Hôtel 
18.15 Seurahuone Hôtel 
18.20 Spa Hôtel Casino et Vuorilinna 
18.25 Pietari Kylliäinen Hôtel 
18.30 arrêt Olavinlinna Castle, Linnankatu. 

Le voyage de retour quitte l'arrêt sur ​​Linnankatu d'autobus nolisés près du Château 15 minutes après la fin de la performance.

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