Madama Butterfly

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Avril 2025
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Nouvelle mise en scène - Berliner Philharmoniker, Kirill Petrenko

"Madama Butterfly", l'opéra de Giacomo Puccini, bouleverse le public depuis sa création en 1904. L'histoire de la geisha Cio-Cio-San et de l'officier américain Benjamin F. Pinkerton possède tous les ingrédients d'un opéra à succès : de grands sentiments, du drame et des fresques sonores qui mettent en valeur un orchestre sous toutes ses facettes. Le metteur en scène Davide Livermore a déjà eu trois fois l'honneur d'ouvrir la saison de la Scala de Milan. Jonathan Tetelman se sent déjà presque chez lui à Baden-Baden. Il a chanté le rôle-titre dans « Werther » et a été acclamé par le public lors du gala d'ouverture de la saison 2024. Eleonora Buratto, qui incarne Butterfly, fait ses débuts à Baden-Baden dans l'un de ses rôles de prédilection.

 

Argument

Acte I

Bref prélude sous forme de fugue à quatre voix, avec une connotation dynamique qui suggère davantage le côté américain que l'exotisme japonais : exposition du « thème japonais » allegro vigoroso qui réapparaîtra tout au long de l'opéra mais à chaque fois quelque peu modifié.

Sur une colline qui domine le port et la rade de Nagasaki, en 1904, Goro, entremetteur, fait visiter à B. F. Pinkerton, officier américain de passage, la maison de style japonais, avec terrasse et jardin, que ce dernier vient de louer. Il lui montre le fonctionnement des parois mobiles, les shōji. Il lui présente ses serviteurs dont Suzuki, la servante de sa jeune fiancée, Cio-Cio-San, dite « Madame Butterfly ».

 

Puis arrive, essoufflé en raison de la montée, le consul américain Sharpless. Pinkerton lui explique que les contrats de location, ici, sont très précaires. On signe pour 999 ans mais on peut se dédire chaque mois ! C’est pareil pour les contrats de mariage (air « Dovunque al mondo, lo yankee vagabondo »).

Sharpless le met en garde et l’avertit de la candeur et de la sincérité de Butterfly. Pinkerton prend ce mariage comme un passe-temps et lui explique qu’il se mariera plus tard avec une « vraie épouse américaine » (« una vera sposa americana »).

Arrivée de Butterfly en tête d’un magnifique cortège avec ses amies et ses parents (air « Ecco! Son giunte »). Elle chante son bonheur. Pinkerton est sous le charme mais prend le mariage au second degré (« Che burletta ») malgré les avertissements répétés de Sharpless.

Ils entrent dans la maison. Elle lui montre quelques petits objets qu’elle a emportés, le poignard tantō avec lequel son père s’est suicidé sur ordre de l'empereur par seppuku et les Ottokés (en japonais hotoke-sama), des statuettes symbolisant les âmes de ses ancêtres. Elle lui avoue s’être convertie, en allant à la mission, au « Dieu des Américains » par amour pour lui.

 

Le commissaire impérial célèbre rapidement la cérémonie de mariage. Tout le monde trinque (Chanson de l'oncle Yakusidé, supprimée dans la seconde version) et se réjouit quand soudain, apparition quasi-surnaturelle, l’oncle bonze surgit ! Il maudit Butterfly qui a renié sa famille et ses ancêtres. Moment d’une grande intensité dramatique, Pinkerton prend la défense de Butterfly, chasse le bonze et tous les invités.

Restés seuls, il la réconforte. Le premier acte s’achève sur un très beau duo d’amour (« Viene la sera »). Elle se sent « seule … et reniée, reniée… et heureuse » (« Sola e rinnegata! rinnegata e felice! »). Comme le papillon, elle est épinglée pour la vie !

 

Acte II, première partie

Trois ans se sont écoulés depuis le départ de Pinkerton, mais Butterfly l’attend toujours. Entre-temps, sa situation financière s’est dégradée. Suzuki prie pour que Butterfly cesse de pleurer, mais sans grand espoir (« On n’a jamais vu un mari étranger revenir au nid »), tandis que Butterfly prie le « dieu américain ». Elle espère le retour de Pinkerton à la « saison où les rouges-gorges font leur nid » comme il lui avait promis (aria de Butterfly « Un bel dì, vedremo…»).

Goro et Sharpless rendent visite à Butterfly. Goro lui présente de riches prétendants, dont le prince Yamadori. Mais elle les éconduit tous car elle se considère encore comme mariée.

 

Sharpless commence à lui lire une lettre de Pinkerton dans laquelle celui-ci annonce à Butterfly que leur histoire est terminée, mais le consul n’ose achever sa lecture. Bouleversée, Butterfly promet qu’elle se tuera si Pinkerton ne revient pas. Puis, elle présente son enfant à Sharpless, dont ce dernier ignorait l’existence (« Che tua madre dovrà ») et assure au consul qu'elle préférerait mourir plutôt que de redevenir geisha. Profondément ému, Sharpless se retire, promettant de prévenir Pinkerton. Pendant ce temps, Goro rôde autour de la maison, répandant le bruit que l’enfant n’a pas de père.

Coup de canon ! Le navire USS Abraham Lincoln de Pinkerton entre au port et Butterfly le scrute avec sa longue-vue. Persuadées que le moment du retour est enfin arrivé, les deux femmes décorent la maison avec toutes les fleurs du jardin et Butterfly s’habille comme au premier jour pour accueillir Pinkerton.

 

Acte II, seconde partie, ou Acte III

Après avoir attendu en vain toute la nuit avec son enfant, au petit matin, Butterfly s’endort, épuisée.

Pinkerton et Sharpless arrivent alors avec Kate, la nouvelle épouse américaine de Pinkerton. Il demande à Suzuki de lui confier l’enfant pour assurer son avenir (trio Pinkerton-Suzuki-Sharpless). Sharpless reformule à Pinkerton ses reproches (« Ve dissi »). Pinkerton éprouve un remords sincère (air « addio, fiorito asil »), mais s'enfuit lâchement.

 

Kate demande l’enfant à Suzuki et promet d’en prendre soin. Butterfly se réveille, aperçoit Kate et comprend la vérité. Désespérée, elle consent à confier son fils à Pinkerton à condition qu’il vienne lui-même le chercher.

Après avoir bandé les yeux de Dolore et l'avoir envoyé jouer avec Suzuki, Butterfly se donne la mort par jigai, avec le tantō de son père sur lequel sont gravés ces mots :

« Celui qui ne peut vivre dans l’honneur meurt avec honneur. »

Pinkerton arrive trop tard et prend le corps sans vie de Butterfly, en s'écriant à trois reprises : « Butterfly ! »

Programme et distribution

Giacomo Puccini
Madama Butterfly

Fin de la représentation: 20:30 hrs

 

Berliner Philharmoniker ORCHESTRE

Kirill Petrenko CHEF D'ORCHESTRE

Davide Livermore MISE EN SCÈNE

Giò Forma SCÈNE

Eleonora Burrato MADAMA BUTTERFLY (CIO-CIO-SAN)

Jonathan Tetelman B.F. PINKERTON

Teresa Iervolino SUZUKI

Tassis Christoyannis SHARPLESS

Didier Pieri GORO

Aksel Daveyan FÜRST YAMADORI

Festspielhaus Baden-Baden

Le Festspielhaus Baden-Baden est plus qu’un foyer, un hall d’accueil et une scène. Dans ces salles, des rêves deviennent réalité!

 

« Quelle acoustique! »

même les stars du monde entier sont enthousiastes et peuvent enfin se risquer à de discrets pianissimi. Il faut peu de choses pour passer d’une acoustique unique à une soirée unique : de la passion, un service parfait, de belles émotions, une gestuelle discrète mais bien placée qui font du plus grand opéra allemand un second foyer pour les artistes, les spectateurs, les invités.

 

Ce qui fut un fiasco à l’origine...

...est devenu une légende. Cette phrase unit l’espoir, les ambitions, les larmes, les rêves, les fausses pistes et les issues. Et aussi des artistes qui sont devenus amis et des amis qui sont devenus les parrains d’une idée : l’idée qu’il est possible d’exploiter un opéra de cette grandeur à l’aide d’un financement entièrement privé. Et la légende se poursuit : les meilleures années sont à venir.      

 

Le palais des festivals de Baden-Baden (Festspielhaus Baden-Baden) est un ensemble culturel situé à Baden-Baden (Allemagne), conçu par l'architecte autrichien Wilhelm Holzbauer et inauguré le 18 avril1998. Il intègre la plus grande salle de concerts et d'opéra d'Allemagne, avec deux mille cinq cent places, et l'ancienne gare de la cité thermale, abritant aujourd’hui les guichets de réservation et le restaurant Aida.

Conçu pour fonctionner avec des fonds privés, cet établissement a bénéficié au départ d'une aide des pouvoirs publics, avant de devenir effectivement la première entreprise européenne de ce type à se financer via le secteur privé. C'est une société à responsabilité limitée (Gesellschaft mit beschränkter Haftung, GmbH) qui est gérée depuis mars 2000 par la fondation culturelle de droit privé à but non lucratif dénomméeKulturstiftung Festspielhaus Baden-Baden (Fondation culturelle du Palais des festivals de Baden-Baden). Grâce aux recettes de billetterie, aux dons et au soutien de mécènes, elle fonctionne désormais sans aucune subvention depuis début 2002. L'intendant est Andreas Mölich-Zebhauser.

La programmation s'organise autour de quatre festivals : semaine de Pentecôte, été, automne et hiver, avec chaque fois au moins un opéra monté et de nombreux concerts classiques. Trois ou quatre fois par an, le Palais des festivals accueille des compagnies de danse de renom. Des spectacles de divertissement et de variétés sont par ailleurs proposés au public.

Le conseil d'administration de la Fondation décerne chaque année le Prix Herbert-von-Karajan. Doté de cinquante mille euros, il récompense une personnalité remarquable du monde musical international, qui doit consacrer le montant du prix à la promotion de jeunes talents.

 

Arrivée

En voiture, prendre la sortie "Baden-Baden" sur l’autoroute A5 Bâle/Francfort et suivre en agglomération les panneaux indiquant le Festspielhaus. L’aéroport régional "Baden Airpark" n’est qu’à 15 km du Festspielhaus. Les lignes 201, 205, 216, 243, 244, 245 roulent de 5 heures à 1 heure du matin à un intervalle de dix minutes de la gare de Baden-Baden au Festspielhaus et retour.

 

Parking

Deux parkings sont à votre disposition à proximité immédiate de l’établissement : l’un au Palais des Festivals, l’autre dans le magasin « Galerie Wagener ». Vous trouverez le garage Wagener dans la Lange Strasse au centre de Baden-Baden, à sept minutes à pied du Palais des Festivals. En raison des capacités limitées, il peut arriver que des ralentissements se produisent à la sortie ou à l’entrée du parking.

 

Vestiaires

Nous invitons les spectateurs à déposer leurs manteaux et leurs vestes au vestiaire. Il est en effet interdit de les garder dans la salle. Les vestiaires sont situés au rez-de-chaussée ainsi qu’aux niveaux 2 et 3.

 

Heures d’ouverture

Pour vous permettre d’arriver chez nous sans stress, nous ouvrons le foyer et ses bars 90 minutes avant le début de la manifestation. Vous pourrez bien sûr vous désaltérer et vous restaurer également durant l’entracte et à la fin du concert ou de la représentation.

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